La téléconsultation : un incontournable aujourd’hui

Impact thérapeutique, Qu’en est-il des séances à distance ?

Même si un contact à distance est différent de la consultation en cabinet, les avancées thérapeutiques sont identiques. Personnellement, j’ai toujours remarqué une évolution tout à fait normale de la thérapie à distance.

C’est ce que confirme la recherche actuelle en la matière : elle indique une forte acceptation des patients et des résultats positifs avec cette méthode de psychothérapie. La psychothérapie par téléphone ou par visio a d’ores et déjà démontrée son efficacité. Contre toute attente, cette « mise à distance » rapproche les thérapeutes de leur patients ! 

D’autre part, notre pratique du REL s’adapte parfaitement à la caméra. La motivation et l’alliance thérapeutique réunies sont les deux conditions du succès de la téléconsultation. L’alliance thérapeutique est ici le principal vecteur de sécurisation. En cas de difficulté particulière, le sujet est dans tous les cas abordé.

Pour le bon fonctionnement de la téléconsultation
  • Nous nous mettons d’accord sur « qui appelle l’autre ».
  • Nous fixons le jour et l’heure, et nous engageons réciproquement à la ponctualité.
  • Chacun vérifie le bon fonctionnement technique et la qualité de la connexion internet avant la scéance.
  • Si un aléas technique survient, nous convenons par anticipation de la conduite à tenir. Par exemple, nous pouvons nous envoyer un SMS, pour convenir de la suite à donner à l’impondérable technique.
  • En tant que thérapeute, je reprends le contact avec le patient, si « plus de nouvelle ».
  • Nous discutons en amont des différentes modalités qualitatives de la séance : s’assurer de l’intimité de celle-ci, des problèmes éventuels de bruits gênants, etc, afin de permettre un cadre thérapeutique serein…
  • La confidentialité est importante,  pas d’enregistrement sans accord préalable.
Le déroulement de la scéance

Chacun s’engage à rester présent pour la durée prévue de la séance, sauf accord partagé avec le thérapeute pour l’interrompre plus tôt. Ceci afin que les trois temps de la séance puissent être vécu dans les bonnes conditions thérapeutiques et pour s’assurer de leurs bons effets.

Extrait de document écrit par Audrey Delagrange, directrice de l’école EREL de Montpellier